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Concours de Dessin n°100:
"Redessiner un ancien dessin"
Avec modèle:
Concours Graphisme 99:
"Renders imposés"
"au bar"
Lonely D
"[...]Je laissais un profond soulagement me gagner en voyant la silouhette à demi-voutée de monsieur Noyssodi apparaitre près de moi. La main qui tenait mon bras retomba tandis que le petit homme se plantait entre mon client pot-de-colle et moi. Ses yeux d'argent plongèrent dans ceux du Don Juan qui le regardait avec une pointe d'agacement.
« Votre serveuse allait s'occuper de moi justement, fit-il en faisant un signe vers moi, ne vous en faites pas.
– Vous n'avez rien à faire ici, déclara le patron sans le quitter des yeux.
– Pardon ? Demanda l'homme en prenant un air outré. Je suis un client, vous n'avez pas le droit...
– Dehors, le coupa le vieil homme. »
Il avait prononcé ce seul mot avec un ton que je ne lui connaissais pas et qui me fit frissonner. Même s'il ne s'adressait pas à moi, je ressentis l'irresistible envie de tourner les talons tant sa voix était soudainement devenue impérieuse, absolue. L'homme se raidit et son regard se vida, faisant disparaître toute émotion de son visage. A ma grande surprise, je le vis se diriger vers la sortie sans un mot, laissant la lourde porte de verre se refermer derrière lui.
« Tu vas bien ? Demanda monsieur Noyssodi en reprenant son ton doux habituel. »
Je hochais la tête en esquissant un sourire plein de gratitude. [...]"
=> lire les textes
~ Concours de Photo n°21:
"Noir et blanc"
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Concours de Texte n°61 [début des votes le 11/03]
Concours de Texte n°61 [début des votes le 11/03]
Ce mois-ci je vous propose d'écrire un texte qui se déroulera entre 4 murs !
Comprenez que l'intégralité du texte doit se passer dans la même pièce du début à la fin. Des personnages peuvent y entrer ou en sortir, ils ne sont pas obligatoirement enfermés dans la pièce.
Vous disposez de 160 lignes =)
Le tout à rendre avant le 11 mars !
A vos claviers !
PS : Je rajoute les rappels de Naru :
On oublie pas non plus que seuls les textes originaux sont autorisés ! Pas de fanfiction. Ne sont toujours pas autorisés les chansons, poèmes et autre Haïku.
Pas d'image non plus dans vos textes.
Participants :
Sagiga- Modératrice
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Re: Concours de Texte n°61 [début des votes le 11/03]
Finalement je l'ai terminé ^^ c'est une petite scénette car je ne suis pas spécialement un dingue de huit clos , mais je l'ai arrangé à ma sauce. NDA: Les situations des personnages sont que des mises en abîme, des souvenirs de leurs journées respectives^^
- Nuances:
- Le libraire tourna le panneau accroché à une chaîne sur la porte d'une main tremblante mais assurée . De cette manière il indiquait que sa librairie fermait ses portes jusqu'au lendemain . Y'aurait t'il un lendemain ? Celui qui tenait sa vie entre ses mains lui indiqua par un geste bref appuyé par le revolver qu'il tenait dans sa main qu'il souhaitait qu'il retourne à son comptoir . En effet , ce matin en se réveillant , Bruno Cossel savait que ce serait une journée triste . Peut être que la pluie qui martelait les carreaux dans sa chambre lui avait donné un indice . Que pouvait il se passer de si mauvais aujourd'hui ? pensa le commerçant . Il irait au Livre d'or , la librairie qu'il tenait fièrement dressée depuis plus de 20 ans , malgré l'apparition du livre éléctronique et le manque de "temps" des gens pour lire . Selon lui, c'était surtout car ils avaient peur de s'ennuyer , de perdre leur temps , celui si précieux que les gens passent à regarder des séries policières banales sans grande originalité. Soit c'était ça soit les séries médicales . Selon lui de toute manière , depuis Dr House ...plus rien ne valait la peine qu'on s'y attarde . C'était pareil pour les livres . De nos jours les gens pensent que si le livre porte un nom qui résonne comme un auteur célèbre du moment, ils achètent le livre sans même lire la quatrième de couverture ou encore feuilleter quelques pages . Ils avaient du contenu romanesque, point . Le plus ironique c'était que maintenant des auteurs publiaient des livres érotiques , qu'ils vendaient au moins 30 euros alors que dans le temps ça n'en valait même pas le quart ...mais dans le tas il existait tout de même des livres passionnant . Des ouvrages transcendants ...qui exploraient des aspects peu connus de l'être humain , des mondes imaginaires ... mais de toute manière , qu'ils achètent ou pas ces livres grands publics , ça ne le dérangeait pas , plus . La culture n'avait pas à devenir une guerre ouverte , mais plutôt les gens devraient élargir les possibilités . Ne pas se limiter au connu, mais sans le délaisser . Et c'est avec cette passion qu'il venait au travail depuis 26 ans , même depuis que sa femme n'était plus là . Cela permettait de garder le contact avec le monde , sentir cette solitude qu'il ressentait une fois rentré, le moins possible . Il aurait voulu remercier cette passion de le sauver chaque jour . Il était venu aujourd'hui aussi à son travail et ce soir là il faisait face à ce jeune homme , apprenti de la vie , qui le menaçait lui et une cliente venus faire ses emplettes dans ce commerce du centre ville . Cette librairie était ce soir une prison ou leurs vies étaient enfermées , leurs destins fragilisés en l'espace de quelques minutes .
Pour ce qui était de sa cliente, Mme Ariez,c'était levée comme à son habitude à 6 heures du matin, elle avait pris son café , et était partie prendre son train dans la gare de sa ville . Chaque journée était une routine machinale. Elle allait à son travail dans sa boite,elle travaillait, prenait sa pause,travaillait encore puis rentrait . Elle avait parfois un besoin d'aventures. Elle aimait particulièrement les romances incroyables, celles que Musso, Steel,ou encore Levy écrivent plutôt bien . Enfin, c'était son avis . Elle savait que tout les goûts était dans la nature et elle aussi , il lui arrivait de dévier de ses goûts personnels . Faire des expériences . Elle se souvient d'avoir essayé de lire une année un roman de Stephen King . Mais elle ne recommencerait jamais. Cela lui faisait trop peur . Il était trop bon dans la catégorie frisson pour son goût . Elle laissait ces livres aux personnes qui aiment lire ce genre d'histoires . Mais par contre, elle devait avouer que lire un petit polar de temps en temps ne lui déplaisait pas . Par dessus tout , son petit plaisir de la journée était de filer au sortir de la gare vers cette librairie à quelques rues , Le livre d'or . Elle aimait farfouiller distraitement, ça l'a calmait . Prendre un livre, lire la quatrième de couverture, le reposer, recommencer...tout cela la grisait . Elle se sentait libre à tout moment d'acheter un livre et se faire plaisir . Ce soir là elle était venue dans l'espoir de trouver un nouvel ouvrage qui la ferait chavirer . Et c'est avec un grand étonnement qu'elle trouva le dernier Danielle Steel . Elle avait donc directement pris le livre, hors de question de lire la quatrième, elle voulait faire confiance à cet auteure . En ce ruant vers le comptoir, la féerie vira au cauchemar . Un homme pénétra avec une allure de fou furieux , capuche vissée sur la tête et visage sombre et fatigué, il avait sorti son revolver et ils en était là , elle pétrifiée ,gardant son livre dans la main à défaut de son sac, tombé dans la cohue . La vérité était très proche d'un roman de King à ce moment précis . Trop proche.
L'auteur de tout ces chamboulements avait lui aussi commencé la journée avec une boule au ventre . Enfin, comme chaque matin . Il ne pouvait rien avaler sous peine de tout dégobiller aussi sec . Pourquoi ce stress ? C'était devenu un réflexe depuis l'époque du lycée ou tous se moquaient de lui , encore plus quand ils avaient appris qu'il voulait devenir écrivain . Même les profs et ses parents s'y était mis , c'était " tu es sûr que c'est une vocation et pas seulement une passion ?" " Vous savez , vivre de sa plume c'est assez difficile .." Oh oui, ça , il l'avait compris assez vite . Les maisons d'éditions avaient jugés ses manuscrit trop "originaux" comparés à ce qui se vendait bien et voulant pas prendre de risques , ils avaient tous voulus lui faire inclure des romances, des possibilités de suites ..et encore d'autres ingrédient pour que la classe moyenne puisse s'identifier . Mais tout cela lui passait au dessus . Il avait donc décidé de s'auto-publier , pour avoir le libre choix de ce qu'il allait faire de son premier livre intitulé Rose écarlate . Celui ci traitait du harcèlement scolaire , et du fait que l'héroïne ,Rose, allait aller de désillusions en désillusions jusqu'à se suicider et renaître sous forme d'entité fantastique . Il avait rêvé que cela lui arrivait, et avait couché cette idée sur un papier avant de lui faire prendre vie . Mais bien entendu il avait pris un personnage féminin , afin qu'on ne l'identifie pas , du moins que le lecteur doivent être assez malin pour le reconnaître . Mais ce jour-ci il se sentit exploser de l'intérieur . La plupart des librairies n'avait pas acceptées son oeuvre et n'avait pas pris la décision de la mettre en rayon , alors que lui, avait sué sang et eau pour gagner de quoi faire une centaine d'exemplaires, les libraires de sa ville l'avait rejeté car ce n'était pas un best-seller que tout le monde s'arracherait mais une oeuvre qui attaquait tout ceux qui restaient inactifs contre le fléau du harcèlement . Sa tête le serrait comme un étau , il n'arrivait plus à se raisonner. Bien sûr , il n'avait presque aucun amis capable de l'aider dans cet état . Alors, il avait pris une décision irrationnelle . Ils seraient forcés de l'écouter s'il prenait l'arme de son père ; qui était gendarme ; et qu'il fonçait dans une librairie afin de tous leurs dire à quel point il détestait ce monde cruel et impitoyable qui ne lui laissait pas sa chance . Restait à aller chez ses parents , parce que ceux ci l'avait dégagé quand il leurs avait dit qu'il voulait à tout prix faire publier ce livre au détriment d'un "vrai" travail . Avec de la chance, le service de son père était de nuit , et il serait en train de dormir . Coup de chance, c'était le cas . Alors il était rentré à l'intérieur de sa maison et il avait dérobé le flingue. Qu'il s'en rende compte ? Rien à foutre pensait t'il . Je n'ai plus rien à perdre . En effet , avec le temps tout ceux qu'il aimait était partis ou l'avaient déçu . Ce soir , il marchait vers la destination . Il en finirait . Comment ? Il n'en avait aucune idée mais il allait le faire . En cette froide soirée d'automne ou la pluie inondait les trottoirs gris , il avait poussé la porte de cette librairie et dans une poussée d'adrénaline , il avait sorti le flingue . Cependant , plus les secondes passaient plus il se rendait compte qu'il ne serait jamais capable de tuer ces gens . Eux aussi étaient victimes ...et ils lisaient ces livres grand publics car ils les distrayaient de tout ce quotidien terrible ! Alors , quel était la solution ? La trouverait t'il , ruisselant de pluie sous la capuche de son sweat , trempé jusqu'au os , tenant l'arme de son père en tremblant comme une feuille sous les yeux apeurés de la cliente , et du libraire . Non, pas le libraire , lui n'avait pas peur.
*
-O-ou cela va t'il nous conduire mon garçon ? dit Bruno Cossel d'une voix mal assurée , qui retentit dans cette salle ou les livres s'empilaient et se chassaient les uns les autres dans des étagères en bois ancien . Tu ne veux pas notre argent car sinon tu nous aurait dépouillés alors tu nous veux quoi ?
-Taisez vous ! Enfin, je , je suis là pour une raison particulière ! s'écria le jeune garçon en agitant nerveusement son revolver .
La tension dans la pièce avait atteint un niveau terriblement calme . Après un long silence ponctué par le tic tac de l'horloge murale , prudemment , le commerçant demanda à son agresseur :
-Bien .. comment tu t'appelle ?
-Nathan ...Nathan Luiset . Mais quel est le rapport avec tout ça ?
-C'était pour savoir si l'on se connaissait , visiblement non , alors tu ne nous en veux pas personnellement .
-N'essayez pas de , de raisonner ! Je vois ce que vous essayez de faire , vous ne me prenez pas au sérieux ! dit Nathan Luiset en se tenant la tête à deux mains , gardant toujours les doigts crispés sur la crosse de son arme .
-Si! Si ! Justement , c'est pour savoir pourquoi tu est ici et éviter que ça finisse comme dans un western , c'est préférable non ?
-Je .. ça dépend pas de vous ça , ça ne dépend même pas de moi!
L'auteur fit les cents pas à proximités de l'entrée de la librairie . La tête baissé , il était plongé dans une profonde réflexion .
-Je pense plutôt que ça dépend de nous trois . commença le libraire en appuyant son regard sur la cliente qui vivait le pire instant de toute sa vie . Si tu nous explique ce qui te motive à nous retenir ici , on peut peut être s'arranger . D'abord avant de commencer je te propose de laisser partir la dame , qui à sûrement une vie de fam..
-Pour qu'elle appelle les flics ?! vociféra le jeune garçon en pointant son arme sur elle , qui était au bord de la crise cardiaque .
-Non! Parce qu'elle n'appellera pas la police . Je lui demande personnellement de ne pas le faire.
-Mais .. monsieur Co..
-Elle.ne . s'en. ira. pas . d'ici . répliqua l'auteur en appuyant chaque mot d'un geste du pistolet comme si c'était le petit bruit d'une machine à écrire .
-Bien . Alors dites nous ce que nous faisons ici ?
-Mon livre ...
-Vous écrivez ?
-Quoi vous aussi ça vous étonne que je puisse tout sacrifier pour ma passion ?!
Bruno Cossel capta dans cette phrase tout le désespoir et la colère folle de ce jeune auteur . Il connaissait cela , c'était fréquent de chercher à rabaisser les jeunes talents car ce n'était pas rentable d'écrire dans cette société .
-Non, et je comprends pourquoi vous vous sentez oppressés par les remarques .
-Non! Vous comprenez pas ! Vous pensez que si je cherche mon livre ici je le trouve ?
-Pas impossible , probablement . Vous appartenez à quelle maison d'édition ?
-Aucune , je m'auto publie voyez vous ! Je veux pas qu'on mette de saloperies de romances , dans mon oeuvre! répondit Nathan Luiset en cherchant d'un coup d'oeil son ouvrage dans un des coins de la boutique .
-Ah..nous voici rapproché du nœud du problème ! Alors c'est pour le fait de ne pas avoir été publié ici encore qui vous à fait débarquer ? Et sachez que des maisons d'éditions qui s'affranchissent des clichés littéraires, ça existe . rétorqua le commerçant en s'appuyant sur son comptoir .
-Non ! Pas que ..tout, tout ce qui m'est arrivé. Mais surtout le fait que toutes les librairies que j'ai contactées m'ait refusé ! Cela à été le choc de trop . Tous, ils m'ont poussé à bout et maintenant vous voici , vous , face à un résultat que vos semblables ont causé . s'écria le jeune garçon en agitant son arme comme si elle était en plastique.
-Je ne vous aurait jamais refusés sans en parler avec vous au téléphone.. alors ça me semble bizarre . Quel est le nom de votre livre ? ...et au passage si vous vouliez baisser votre arme , on est assez âgés...on va pas essayer de vous intercepter...
Après une seconde d'hésitation , le jeune homme abaissa son arme , puis répondit à sa victime en continuant de faire les cents pas :
- Rose écarlate
Le libraire appuya ses coudes sur le comptoir et passa ses mains sur son visage , signe de réflexion .
-Rose écarlate, Rose écarlate.. ça me parle ! répondit t'il en levant les yeux vers son agresseur . Le pire c'est qu'il avait l'impression que c'était un souvenir très proche .
-Oui , et donc ?
-Vous pouvez me dire de quoi ça parle ..? j'ai les informations sur le bout de la langue ...vous savez je lis beaucoup et encore plus de manuscrits pour le Livre d'or ... car j'ai mis en place un système pour les auteurs indépendants, j'essaie de faire publier leurs oeuvre si elles me plaisent..alors si vous m'avez envoyé votre manuscrit j'ai peut être eu le temps de lire votre ébauche .
Le jeune auteur s'arrêta dans sa course et se tourna vers Bruno Cossel .
-Le livre d'or ? Vous , vous ne m'avez pas appelé ce matin . Mon livre parle d'une adolescente se faisant harceler , commettant un suicide et se réincarnant en entité fantastique ..
La cliente toujours coincé entre les deux hommes écarquilla les yeux .
-Oui ..ce n'est pas ..; il jeta un coup d'oeil au livre qu'elle tenait ; le dernier Danielle Steel , c'est un peu plus particulier .
-..Non ...c-c'est que ça me parait bien de parler de ça ..une copine à moi à perdu sa fille à cause de ces imbéciles ..
-Ah ! Vous voyez , les mondes se rencontrent ! dit le commerçant en cherchant dans un tiroir une trace du passage de Nathan Luiset dans ses papiers .
La tension mise au départ avait presque disparue un instant , mais pourtant le jeune homme tenait toujours l'objet maudit dans la paume de sa main ce qui faisait l'effet d'un brusque retour à la réalité .
-Voilà j'ai trouvé ! Et vous allez être surpris mon jeune ami . s'exclama le vieux libraire en sortant un papier de son tiroir .
-..Comment ça ?
-J'ai lu votre manuscrit , et j'ai essayé de vous appeler .
Nathan alluma son téléphone qu'il avait éteint car il ne souhaitait pas être dérangé et vit la notification d'appel manqué , du contact " Livre d'or " . La situation vira à l'absurde .
-Et ..c'est pour quelle raison ?
-Je l'ai adoré votre ébauche , et je voulais tenter une lecture publique afin de promouvoir éventuellement une vente .
-Sé-sérieusement ?
Un silence terrible s'installa . Ce qu'il venait de faire bloqua à tout jamais cette opportunité dans un abîme à la fois lointain..et proche . Le jeune auteur , sans dire un mot se retourna et mit ses deux mains sur le visage ..il fondit en larme . Il venait de foirer son existence . Il allait réussir son objectif presque inatégnable et finalement il avait brisé son avenir . Il ne pouvait pas les tuer , et ils iraient à la police, il avait donné son nom , il aurait tout cassé, ainsi que la carrière de son père , duquel son arme de service était désormais affilié à un délit . Celui de son fils .
-Ah...Vous savez ..commença le libraire en regardant la cliente . Je sais pas pour vous , mais cette journée était assez spéciale et éprouvante , je peux dire qu'en presque 30 ans je ne m'était jamais mit dans une aussi grosse merde , si je puis me permettre; ...alors je propose une chose assez dingue : Je crois au destin . Et si le destin vous à conduit à la librairie qui vous aurait laissé une chance, c'est significatif . Alors , je pense que même vous madame Ariez ,vous me comprendrez. on va tous rentrer chez nous, et reprendre le jour prochain comme si ce moment n'était jamais arrivé ..vous ne trouvez pas?
C'était dingue . Non seulement l'homme qui voulait lui laisser sa chance, qu'il avait voulu tuer, voulait lui donner une seconde chance . L'espace d'un instant , l'esprit de Nathan trouva une sorte d'apaisement spontané , un espoir de changement . Il rangea son arme dans la poche de son sweat et se tourna lentement vers la cliente , sur qui tout reposait .Elle regarda les deux hommes, l'un étant son libraire , l'autre l'homme qui l'avait menacé ..et elle entrouvrit la bouche:
-Je-je dois juste ne rien dire à la police ?
-Oui c'est ça !
-Je ..si vous avez la bonté de... bafouilla le jeune auteur , sur le fil du destin , qui ne contrôlait plus rien .
-Mais de toute façon ..est ce qu'ils me croiraient ? ...demanda t'elle en lâchant un grand soupir . Il à intérêt à être excellent votre bouquin ...j'ai jamais vu quelqu'un faire la promotion d'un livre un revolver à la main ..c'est assez violent .
-C'est sans doute un concours de circonstance ..répondit le libraire en riant à moitié de l'absurdité de la situation .
Et la cliente , après avoir ramassé son sac tombé lors de l'agression , sortit de la boutique en se retournant , comme si elle se demandait si elle ne délirait pas .
-je ..je vous remercierait sans doute jamais assez ... commença le jeune garçon ,exténué .
-Oh..ne le faite pas ..je le fais pour la passion de la littérature puis j'ai tout de suite senti que nous étions fait du même bois , sinon j'aurai paniqué comme ma cliente . Demain nous en rediscuterons ...mais d'ici là faite confiance à votre destin , et surtout à votre talent . Rien n'est tout blanc , ou tout noir . Le monde est nuancé, et les couleurs sont les passions . Le rythme est juste dicté par le destin .. partez , et saisissez votre chance de devenir celui que vous voulez être, voyez comme ça rend heureux et utile à chacun !
Re: Concours de Texte n°61 [début des votes le 11/03]
D'abord, je voulais te dire que j'ai un problème de lignes, j'en compte 207 ce qui dépasse de loin les 160...
Mais honnêtement j'ai pas l'impression qu'il va y avoir beaucoup de participants, alors j'ai pas trop envie de refuser ton texte.
Et je m'en rend compte super tard du coup tu n'auras peut-être pas le temps de modifier d'ici le début des votes.
Si jamais tu peux le faire, je veux bien que tu essaies de le raccourcir. Sinon on avisera, tant pis !
Ensuite si on y va de la critique, j'ai bien aimé la première partie où tu parles des circonstances qui ont conduit ces trois personnes à se retrouver dans la librairie. J'ai la sensation que tu as encore pris de l'assurance dans ton écriture.
C'est peut-être un tout petit peu long, je pense qu'il y avait moyen de rendre la psychologie de tes 3 personnages avec la même intensité en utilisant moins de mots.
La deuxième partie, qui est en majorité du dialogue, m'a un peu plus dérangée. Je l'ai trouvé moins naturelle.
Les réactions des personnages ne m'ont pas semblées très logiques, et c'est sans doute un peu voulu, mais du coup chez moi ça sonnait un peu plus comme une incohérence.
Par exemple Nathan, j'ai trouvé ça étrange qu'il braque une librairie dans laquelle il ne s'était pas encore fait refoulé, j'aurais trouvé ça plus logique qu'il tente d'abord d'exposer son livre au libraire et devant son refus, qu'il pète un câble et sorte son arme. Ou alors qu'il retourne auprès d'un libraire qui l'avait méchamment refoulé pour se venger et le forcer à publier son livre.
Mais ça n'aurait plus marché avec la chute de ton histoire.
Du coup j'ai vraiment eu un sentiment étrange jusqu'à la fin, surtout avec l'histoire du message qu'il n'a pas vu c'était un peu la cerise sur le gâteau, il a tellement rien fait comme il faut que c'en était presque absurde.
C'est peut-être le sentiment que tu as voulu faire ressortir !
En fait je pense que la seule chose qui m'a "déplue" dans ton texte... c'est que ton personnage est pathétique. Ne me comprends pas de travers, ce n'est pas du tout une critique négative, c'est que vraiment on veut plaindre ton personnage parce que le pauvre il s'est fait harcelé, le pauvre personne veut lire son livre, le pauvre il a braqué le seul libraire qui avait foi en lui...
Et je crois que Emma Bovary m'a dégoûtée à vie des personnages pathétiques mdr !
En bref, ce que j'ai vraiment apprécier dans ton texte, et surtout parce que ça fait un moment que je lis tes créations dans les concours, c'est que j'ai l'impression que tu t'améliores constamment, j'ai trouvé des tournures vraiment propres à ton style, tu t'affirmes et ça se ressent !
En voilà un message bien long, alors que j'étais juste passée pour rappeler que les votes seraient lancés ce week-end x)
Sagiga- Modératrice
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Re: Concours de Texte n°61 [début des votes le 11/03]
» Concours de Texte N°64 [fin des votes le 30/09]
» Concours de Texte N°70 [fin des votes le 30/06]
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