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Concours de Dessin n°100:
"Redessiner un ancien dessin"
Avec modèle:
Concours Graphisme 99:
"Renders imposés"
"au bar"
Lonely D
"[...]Je laissais un profond soulagement me gagner en voyant la silouhette à demi-voutée de monsieur Noyssodi apparaitre près de moi. La main qui tenait mon bras retomba tandis que le petit homme se plantait entre mon client pot-de-colle et moi. Ses yeux d'argent plongèrent dans ceux du Don Juan qui le regardait avec une pointe d'agacement.
« Votre serveuse allait s'occuper de moi justement, fit-il en faisant un signe vers moi, ne vous en faites pas.
– Vous n'avez rien à faire ici, déclara le patron sans le quitter des yeux.
– Pardon ? Demanda l'homme en prenant un air outré. Je suis un client, vous n'avez pas le droit...
– Dehors, le coupa le vieil homme. »
Il avait prononcé ce seul mot avec un ton que je ne lui connaissais pas et qui me fit frissonner. Même s'il ne s'adressait pas à moi, je ressentis l'irresistible envie de tourner les talons tant sa voix était soudainement devenue impérieuse, absolue. L'homme se raidit et son regard se vida, faisant disparaître toute émotion de son visage. A ma grande surprise, je le vis se diriger vers la sortie sans un mot, laissant la lourde porte de verre se refermer derrière lui.
« Tu vas bien ? Demanda monsieur Noyssodi en reprenant son ton doux habituel. »
Je hochais la tête en esquissant un sourire plein de gratitude. [...]"
=> lire les textes
~ Concours de Photo n°21:
"Noir et blanc"
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Concours de Texte N°62 [fin des votes le 08/07]
Pour quel texte votez-vous?
Concours de Texte N°62 [fin des votes le 08/07]
Quelques petits cafouillages au mois de Mars mais on repart sur une bonne base!^^
Alors le concours de ce mois-ci portera sur: Braver l'interdit!
Votre personnage (ou vos personnages) devra aller à l'encontre d'une règle claire et établit et risquer une lourde conséquence s'il se fait prendre.
A vous de voir quant à la gravité de la sanction !^^
Vous pouvez également raconter si votre personnage brave l'interdit et s'en sort ou ce qu'il se passe s'il se fait prendre. Quoi qu'il en soit, votre personnage aura CHOISI de passer outre la loi !
Tous les univers sont permis!^^
Maximum de ligne autorisé 200 !
Comme d'habitude: seuls les textes originaux sont autorisé ! Pas de fanfiction. Ne sont toujours pas autorisé les chansons, poèmes et autre Haïku.
Pas d'image non plus dans vos textes.
Participants :
Harfyz:
- Spoiler:
- J'étais un jeune renard fougueux et casse-cou.. C'est bien comme cela que me décrivait mes congénères et quelques amis. J'étais souvent imprudent, ne manquant jamais une occasion d'épater mes amis en faisant mille et une acrobaties dans les galeries de mon quartier. Peut être qu'un renard de galerie ne vous est pas familier.. Trop étrange à concevoir ? Cela voudrait dire que vous venez d'une époque révolue. Celle où mon espèce pouvait encore gambader sur la terre ferme en respirant la douceur de la brise et des fleurs. Bien loin de mon quotidien avec l'odeur terreuse des tunnels. C'est d'ailleurs ce quotidien sombre qui avait donné naissance à un rêve d'évasion.
~~~
On m'avait prévenu à plusieurs reprises que mon idée était folle. C'était donc en connaissance de cause que je m'étais aventuré dans l'une des galeries menant à la surface. Des étoiles pleins les yeux, je rampais vers le soleil et l'air d'au dessus. L'ivresse de l’interdit m’enivrait à chacun de mes pas.
Après une longue heure, je me retrouvais à la frontière.. Cette limite imaginaire et invisible inventée par nos ancêtres pour nous empêcher de voir la lumière du jour. Hors, nous étions originaire de cet Eden interdit.. Je ne comprenais donc pas la raison de notre exil souterrain. Pourquoi nos ancêtres s'étaient retranché sous terre il y a de cela une centaine d'années ? Les quelques centenaires de mon clan parlaient avec chaleur de leurs souvenirs d'enfance.
Je n'étais plus qu'à une griffe de mon objectif.. Mais voilà que des gardes frontières patrouillaient à quelques mètres de moi. Surpris, je m'empressais de me recroqueviller dans un renfoncement afin de ne pas me faire repérer. Je priais intérieurement pour que leurs truffes soient trop embrumées par l'odeur de terre et de poussières et donc qu'ils ne remarquent pas ma présence.
J'étais littéralement euphorique quand les trois gardes passèrent sans s'arrêter. Je maintenais tout de même mon excitation, attendant plusieurs minutes avant de sortir de ma cachette. Je faisais courir mes griffes sur les mur de terre, sentant la douceur de l'air pur caressait mon pelage roux clair. Je prenais ensuite une profonde inspiration, laissant cet air cristallin réveillait mes poumons. Après mettre passer un coup de langue sur la truffe, je faisais les derniers mètres qui me séparait de cette idylle. Aveuglé par la lumière du jour, j'étais contraint de les rétrécir à deux fentes et même de poser mes pattes en protection.
Après mettre habitué à ce nouvel environnement, je faisais quelques pas savourant chacun d'eux. Je reniflais avec joie le sol et les plantes, reconnaissant l'odeur du sable de certaines galeries. Sauf que celui ci était beaucoup plus léger et agréable autant au toucher qu'au parfum. J'attrapais ensuite quelques touffes vertes qui ressemblait à des brins d'herbes d'après la description des anciens du clan. Je tentais d'en manger quelques uns avant de les recracher. C'était loin d'être bon..
Cette sortie interdite n'allait pas être gratuite.. Toute chose avait un prix et j'étais sur le point de payer le mien. Avant même de m'en rendre compte, une ombre imposante se dressait au dessus de moi. Trop joyeux pour pré sentir le danger et suivre mon instinct, je continuais à fureter un peu partout. Mais bien vite cette ombre menaçante ne se contentait pas de me faire de l'ombre.. Son souffle chaud et putride m'obligeait à redresser mon regard vers elle. Une immense bête brune avec plus de piques sur le corps et la tête que j'en avais jamais vu se dessinait sur le paysage coloré. La bête me montrait ses multiples crocs avant de se baisser pour m'achever, lisant avec joie la terreur dans mon regard. Mais avant qu'il puisse m'asséner le coup de grâce, je me retrouvais plaqué au sol. Je hurlais, en comprenant pas la situation. Je jetais un regard derrière mon épaule et y découvrait deux gardes frontières. Les deux guerriers plantèrent simultanément leurs griffes dans mon postérieur, m'obligeant à japper de douleur. Pendant que mes deux sauveurs me traînaient jusqu'à la galerie, je fixais le monstre qui avait dans notre direction. La bête brune se retrouvait piéger dans un sable mouvant, l'empêchant de progresser d'avantage. Je n'avais pas le temps de voir la suite du spectacle qu'un coup sur la tête m’assomma m'emmenant sans tarder dans le monde des rêves.
~~~
Je ne savais pas où j'étais mais ce qui était sûr c'est que je me retrouvais de nouveau dans les tunnels. Je soupirais longuement, m'apprêtant à m'éclipser avant qu'on me fasse payer cette infraction. Mais avant de pouvoir faire le moindre pas, je sentais une douleur dans mon postérieur ainsi qu'un cliquetis. Je tournais vivement le regard et y découvrit des chaînes attachés à chacun de mes membres entourant également mon cou et mon corps. Quant à la vive douleur, il s'agissait d'un lambeau de chair arraché. Je serrais les crocs en remarquant cette marque, qui dans mon clan, signifié la punition et l'emprisonnement.
~~~
Le regard vide, je regardais les silhouettes floues des renards qui s'étaient rassemblés autour du promontoire et par extension de moi. Je pouvais distinguer les quelques personnes qui m'avait dissuadé de faire mon périple. Tous regardés le gourou, digne chef de meute, perché sur le promontoire. Juché sur son rocher, il ne m'accordait qu'un bref regard avant d'annoncer la sentence dans un discours de grandeur.
« Chers compatriotes, ce vaurien a enfreint l'une des lois fondamentales de notre clan. C'est pour cela qu'il sera sévèrement puni. Il rejoindra dès maintenant ses guerriers miniers destinés à mourir à la tâche ou dans un éboulement de terrain. Comme toutes les vermines de son espèce en somme. Je tiens cependant à mettre en garde tout ceux qui voudrait suivre ces pas... »
Avant de pouvoir entendre la fin de ma sentence, deux gardes m'avaient sauvagement attrapé. Les chaînes qu'ils avaient en patte étaient si serrées qu'elles m'arrachaient plusieurs touffes de poil. Ils m'emmenèrent dans une galerie éloignée, sombre et lugubre. On pouvait presque sentir la mort à son entrée, comme une mise en garde de mon avenir prochain. En signe de protestation, je m'arrêtais devant l'antre de la mort. Mais peu enclin à m'épargner, l'un des gardes me poussaient sans ménagement sur le chemin. Il m'hurlait dessus plusieurs insultes sous les rires de son partenaire. Je faisais donc les derniers pas vers ma nouvelle vie, traînant ces chaînes tel le poids qu'il y avait dans mon cœur. Le son strident accompagné le cliquetis de mes entraves. Les rires glauques des gardes s'éloignant finissait de sceller mon sort. Je n'étais plus rien.. Rien qu'un prisonnier bond à mourir dans ces catacombes pour le soit disant bien de mon clan.
Mr. John :
- De l'autre coté du couloir :
- -Je suis sérieux Rose , tu n’ouvre pas la porte en face de ta chambre, c’est interdit .
Que peut t’il se passer dans l’imagination d’une jeune fille de 4 ans , lorsqu’on lui dit ces mots ?
Elle acquiesça immédiatement bien sûr , car elle ne voulait pas se faire gronder , mais ..y’a quoi
derrière la porte? Tandis que son père se leva de son lit pour prendre la direction du couloir , en éteignant au passage la lumière , la petite fille ne lâchait plus des yeux sa veilleuse imprimées de motifs animaux , en gardant cette question en tête . Et cette question allait rythmer toute sa nuit ..
23h . Rose est censée dormir mais son imagination à trouvé au moins une centaine de choses différente derrière cette porte blanche . Et s’il y avait un trésor? Un monstre ? Un papier secret que papa doit protéger? Si ça se trouve , il y à un clone de moi! Toutes ces idées s’entrechoquaient dans son esprit enfantin , si bien que fermer les yeux était synonyme de se perdre dans une nouvelle histoire concernant ce qui il y avait dans la pièce d’en face . Cette porte qui était là bas, derrière celle de sa chambre entrebaillée , imposante, distante . Je pourrais aller voir ...non . Papa à dit que c’était interdit .
00h. Oh lala il faut que je fasse dodo sinon demain je serais fatiguée! Puis elle jeta un coup d’oeil en direction de la maîtresse de ses malheurs , qui semblait la narguer . La jeune fille commençait à paniquer, et si cette porte lui voulait du mal ? Elle arrêtait pas de bouger dans son lit , ses parents appelait ça «être énervée» . Mais si son père ne lui avait pas parlé de cette porte ,elle dormirait déjà.
Et si elle l’appelait pour lui en parler , elle se ferait gronder . Cette situation inextricable était ponctuée du cliquetis du réveil . Elle était au comble du stress .
1h. Elle arrivait toujours pas à dormir , la porte éclairée faiblement par la veilleuse et les lampadaires de la rue dont quelques raies de lumières filtrait à travers les rideaux électriques l’obsédait . Rose essayait encore et toujours de sombrer dans les bras de Morphée . Elle n’y arrivait pas , elle fondit en larme de panique . J’arrive pas à dormir……. Il n’y avait plus aucun espoir ..enfin si ..mais fallait faire quelques chose d’interdit . Elle pouvait aller voir ce qu’il y avait derrière ...Elle avait oublié toutes les idées quelles avaient retournées dans sa tête pendant des heures , des minutes ..des secondes .
Elle avait déjà posé ses pieds nus à terre sur la moquette . Il fallait absolument qu’elle ne se fasse pas repérer . Elle avançait à pas de loups vers l’huis de la porte . En dehors du lit il faisait froid . La jeune fille blonde grelottait . Il ne restait plus qu’à passer ce couloir , infernal , tel un Styx constitué de parquet . De l’autre coté du couloir se dressait la porte blanche tel un étendard effrayant et solennel . Elle passa le premier pied sur le parquet en esquissant une grimace de peur de faire du bruit mais...Rose ne pesait qu’à peine 25 kilos . Sa main minuscule s’approchait de cette poignée en ferraille terrible . Je l’a tiens! Elle commença à la descendre..puis arrêta son entreprise . Le boucan que ça va faire ! Pensa l’enfant . Puis , tournant la tête vers sa chambre elle se rappela ce qu’elle avait vécu ces dernières heures et pris son courage à deux mains . Elle reprit son geste puis descendit le serrement jusqu’au bout et poussa . La jeune fille repensa au monstre, au clone , au trésor , au secret ...et vit le bureau de son papa ,il ne voulait pas qu'elle fouille dans ses papiers.
Fran:
- Le coeur a ses raisons que la Raison ignore :
- « Le cœur a ses raisons que la Raison ignore. »
J’ignorais jusque-là ce que signifiait cette phrase. Je la voyais souvent dans des films ou dans mes romans d’amour sans en comprendre la réelle signification, mais maintenant je sais.
Je sais, je l’ai compris.
Je suis tombée amoureuse de lui sans m’en rendre vraiment compte, tout est allé très vite. Notre rencontre, notre premier baisé, notre première fois. Tout était parfait.
Ou plutôt tout aurait été parfait si…
Si nous n’avions pas à nous cacher
Si nous pouvions nous montrer au grand jour, montrer notre Amour. Un vrai Amour, le passionnel, celui qui fait souffrir quant on le ressent, celui qui nous fait trembler, vibrer, exploser de l’intérieur.
Si seulement il n’y avait pas toutes ses lois, toutes ses conventions sociales et tabous.
Cet Amour est interdit, c’est ce qui le rend si irrésistible, si fort, si puissant.
Je sais que je suis mineure, que j’ai toute la vie devant moi. Je tracerai mon avenir, mon destin. J’accomplirai des choses et je rendrai fiers mes parents.
Mais pour l’instant je ne veux qu’une chose :Aimer cet homme
Alors pourquoi ?
Pourquoi je le vois se faire emmener devant moi par des policiers ?
Pourquoi mes parents me regardent avec ce mélange de pitié et de haine ?
Je ne comprends pas tout ce qui se passe autour de moi. Tant d’agitation, tant de bruit, de murmure. Je ne distingue que des brides de conversations.
« …pauvre fille. »
« Elle s’est fait avoir…. »
« C’était un pédophile…. »
Pédophile ? Pourquoi dire une telle chose ? Je suis certes mineure mais je ne suis pas une enfant non plus. Je sais qu’une grande différence d’âge est mal vu et c’est pour ça qu’on s’est caché.
«…plusieurs victimes… »
Ce n’est pas vrai ! Il m’a dit que j’étais la seule qu’il aimait. Il ne m’aurait pas menti. Pas lui, pas à moi.
Lors de son arrestation, à aucun moment il ne m’a regardé, son visage était fermé et ses yeux fixaient un point à l’horizon.
Maintenant, je regarde la voiture partir loin de moi, mon regard ne peut se décrocher du véhicule.
Je sens mes larmes monter.
Ai-je vraiment commis une faute ? Ai-je vraiment bravé un interdit en sortant avec cet homme ?
Je ne sais pas, je ne sais plus
Naru:
- Spoiler:
Les flammes ravageaient la vieille bâtisse, le bois craquait et cédait parfois par pan entier.
Le Temple succombait dans le feu et le sang.
Les soldats Teranien semaient la désolation, arrachant des vies dans une brutalité sans commune mesure. Le sol sacré était souillé du sang noir d'un ventre étripé, rouge écarlate d'une gorge tranchée, tandis que les cris d'agonies et de terreur résonnaient dans le fracas des armes.
Comment avaient-ils pu savoir que le 5e sceau était caché dans ce petit Temple de province ?!
Jikiri tenta une seconde fois de dégager sa jambe des décombres qui lui étaient tombés dessus. Le jeune homme devait faire vite. Passé Maitre dans les Arts de la Guerre, il n'en était pas à son premier combat et le nombre de cadavres qu'il avait laissé derrière lui attestait s'il le fallait de sa force et de son agilité.
De rage, Jikiri frappa l'amas de bois avec son autre jambe pour essayer de se dégager.
Il entendit un grognement et ses yeux se braquèrent vers une silhouette un peu plus loin devant lui qui se relevait lentement, entourée des corps de nombreux jeunes apprentis.
Kija peinait à se relever, le sang d'une entaille sur son front et la sourde douleur qui rendait le monde autour de lui flou et changeant, menaçait de l'emporter à tout moment. Âgé d'à peine 14 ans, le jeune garçon portait les mêmes habits que ses camarades mutilés à ses côtés.
Comme la plupart des apprentis du Temple, Kija avait été confié très jeune à la charge des moines lorsque ses parents n'avaient pu continuer à assurer sa survie. Contre quelques pièces, des enfants de tout âge venaient agrandir l'Ordre Sacré. Le Temple se chargeait de l'éducation, des repas et de toutes les nécessité d'un enfant en contre partie d'un abandon complet des droits des parents sur leurs progénitures.
Avec la famine et la guerre aux portes du pays, qui n'aurait confié son enfant à une institution qui lui assurait sa survie ?
Kija avait appris à lire, écrire et conter. Il avait appris à manier le bâton malgré les blues, tout comme il avait appris à assurer ses corvées sans broncher. Il avait appris l'amitié au sein d'un dortoir, la camaraderie dans les entraînements imposés chaque matin par les moines, le respect qu'il devait à ses ainés. Il avait aiguisé sa réflexion au près des précepteurs du Temple, encourue les foudres du cuisinier lorsqu'il l'avait surpris dans le garde-manger, le plaisir d'un baiser volée à une camarade derrière un bosquet d'aubépine.
Jikiri pouvait sans peine se remémorer le sourire malicieux sur le visage à la peau bronzé du jeune garçon. Mais l'horreur qui se peignait à cet instant dans les yeux bridés de Kija qui réalisait ce qui se trouvait tout autour de lui, s'encra de façon irrémédiable dans la mémoire du combattant.
Il n'avait pas encore pu donner le moindre cours au garçon, car il était encore trop jeune pour s'exercer avec les Apprentis de Second Teht, mais il savait qui il était.
Il savait ce que Kija avait fait, un an auparavant.
Le jeune homme avait commis l'irréparable, transgressé un interdit bien trop dangereux pour ses jeunes épaules. Jiriki avait réussi à maîtrisé l'incident avec une relative efficacité, mais tout pouvait encore basculer.
Kija s'était introduit une nuit dans la partie du Temple la mieux gardée, la plus secrète. Avait-il reçu une quelconque aide, quelqu'un lui avait-il soufflé l'idée, personne ne l'avait jamais su. Pourtant, le jeune garçon s'était glissé dans les ombres et avait trompé la vigilance de ses Maîtres. Peut-être y avait-il la main du Destin cette nuit-là.
Peut-être celle d'une tierce personne aux obscurs desseins.
À cette question, aucune réponse n'avait pu être apportée et les Quatre grands Maîtres du Temple n'avaient eu de cesse de se maudire pour avoir laissé le pire se produire.
Kija avait ouvert le 5e sceau.
Le parchemin avait pourtant été caché avec soin, mais ses mains étaient presque miraculeusement tombées dessus. La curiosité avait surmonté la peur d'être pris sur le fait et Kija avait déroulé le rouleau.
Les gardes avaient immédiatement ressenti la menace et s'étaient précipités dans la salle de prière où était caché le parchemin.
Bien trop tard.
Prisonnier de son contenue, Kija absorbait déjà le pouvoir du 5e sceau.
Jikiri avait réagi d'instinct. Il avait concentré son énergie dans un sort de scellement et au moment même où les mains du jeune garçon lâchaient le parchemin, maintenant vide de toute écriture, il avait plaqué la sienne sur ses yeux, renversant Kija en arrière de tout son poids.
Une brûlure intense lui avait arraché un cri de douleur, mais Jikiri n'avait pas retiré sa main. Cela lui avait pris toute la nuit, aidé des Quatre Maîtres, pour sceller la mémoire du jeune garçon.
S'ils ne pouvaient défaire ce qui avait été fait, ils pouvaient dévier le danger.
Au moins pour quelque temps.
Kija avait dormi 3 jours, sous une surveillance de tous les instants, divers sorts de protection avaient été pratiqué autour de lui.
Ce fut le regard surpris et quelque peu perdu du jeune garçon lorsqu'il s'éveilla qui confirma à Jikiri la réussite de sa manœuvre. L'incident avait été couvert et les tenants et aboutissants n'avaient pas été divulgué en dehors du cercle restreint des plus haut gradés du Temple. Le 5e sceau était toujours en sécurité, bien que différemment. Aussi, personne ne crut bon de parler de cet Apprentis de Premier Teht, même pas en âge de maîtriser les Arts, mais qui avaient mystérieusement trompé la vigilance de ses ainés. On prétendit que Kija était tombé malade et que la fièvre avait emportée ses souvenirs des précédent jours.
D'un mouvement plus déterminé que jamais, Jikiri se dégagea des gravats.
À quelques mètres de lui, Kija restait prostré au sol, incapable de contrôler la terreur qui s'était emparée de lui, incapable de comprendre pourquoi ses larmes ruisselaient sur son visage, pourquoi sa camarade Maériel le regardait les yeux vitreux, la bouche ouverte, ni comment, sur sa gauche, cette main tenait fermement un bâton poisseux sans aucun bras auquel elle aurait dû se trouver rattachée.
Dans les flammes qui détruisaient tout, trois silhouettes en armure se découpèrent derrière le jeune garçon.
_Je crois bien qu'on en a oublié un! Lança avec mépris l'un des soldats en pointant son sabre recourbé vers Kija.
Jikiri s'élança, mais il était trop tard.
Dans le chaos, le sang, l'horreur et la désolation, les mots avaient résonné bien trop clairement. Il vit le vert des yeux de Kija se tourner vers lui, il aurait pu retranscrire chaque rouage prenant place dans la compréhension qui se formait dans l'esprit du jeune garçon. Chaque détail qui n'avait jusqu'alors qu'effleurer sa conscience, cette impression de quelque chose de différent lorsque les Quatre Maîtres le regardaient, les quelques regards surpris par les gardes du Temples lorsqu'il passait devant eux.
En cet instant, Jikiri vit les sceaux se briser, les sorts de protections voler en éclats tout autour de Kija dans une soudaine étincelle bleue.
Les trois soldats s'étaient arrêté, surpris.
Le Pouvoir se libéra et le jeune homme fut tout à coup recouverts de tatouages d'un Noir absolu, courant sur ses bras, ses jambes, son torse et son visage, se logeant dans les moindres recoins de son corps et sous son cuir chevelu.
Ses yeux avaient laissé place à deux trous noir abyssale, son corps tout entier s'était soudainement détendue et sa bouche formait des mots sans que le moindre son n'en sorte.
Un silence surnaturel s'abattit soudain sur le Temple et une tension palpable se leva.
Tous les instincts de Jikiri s'affolèrent, une peur qu'il n'avait jamais connue jusque-là le glaça jusqu'aux os, et au-delà. Ce qui prenait possession de Kija n'avait rien d'humain.
La sensation d'un danger si intense le cloua sur place, tout comme les trois soldats et tous ceux qui étaient encore en vie dans le Temple à ce moment.
La survie de Jikiri ne tint qu'à son talent naturel.
Maitre des Arts de Guerre a à peine 16 ans, 7e Teht à 19 ans puis sacré Veilleurs de l'Ordre Sacré à 26 ans. Son talent n'avait d'égale que son génie et Jikiri avait été mis dans le secret des 5 sceaux, chargé de les protéger au péril de sa vie.
Une seule seconde lui suffit pour former la plus puissante barrière de protection dont il était capable autour de lui. La bulle de protection craqua, se fissura et trembla, mais ne se brisa pas.
Kija, ou ce qui avait pris possession de son corps, se leva, mais ce fut comme s'il avait toujours été debout. L'air sembla crépiter et le temps d'un battement de cœur, d'étranges piques noires jaillirent du sol, embrochant les trois soldats, tuant sans retenue tout les êtres vivants sur dix kilomètres à la ronde, sans distinction aucune. Le sol sacré du Temple se fissura en longues lignes sinueuse depuis les pieds du jeune garçon tandis que l'herbe roussissait et mourrait.
Un craquement de millier d'os fit grincer des dents de Jikiri, incapable de faire autre chose que de maintenir sa frêle protection, et son teint vira au vert.
Les bouches des cadavres tout autour de lui s'étaient ouvertes simultanément. Une fumée noire s'échappa des gorges de certains défunts et s'infiltra dans les fissures du sol qui se mit à trembler. D'autres corps se convulsaient avec frénésie, leurs yeux morts roulant dans leurs orbites, leurs membres aussi désarticulés que ceux d'un pantin. Ils semblaient ramper vers Kija dans une danse absurde et grotesque.
Jikiri tomba à genoux, les mains écartées et étendues devant lui pour maintenir son cercle de protection qui diminuait d'intensité de seconde en seconde. Il aurait voulu fermer les yeux, mais il ne pouvait détacher son regard des deux abîmes sans fond qui lui faisaient face.
Kija hurla soudain. Un son inhumain d'une ampleur incroyable qui fit saigner les oreilles du guerrier et battre son sang derrière ses tempes avec une force démesurée. Tous les muscles de son corps se contractèrent douloureusement tandis que sa main droite, celles aux doigts brûlés, sembla de nouveau plongée dans un charbon ardent.
Ses doigts se plièrent vers l'arrière avec un horrible craquement, déchirant la chaire de ses phalanges pour découvrir les os d'un blanc éclatant, s'enroulant sur son avant-bras avant que son poignet ne se brise. Jikiri ne réalisa même pas que sa gorge le brûlait à cause des hurlements qu'il poussait. Le sang lui avait giclé au visage et dans la bouche.
Autour de lui, la terre ondula férocement comme une mer agitée d'orages et l'horrible cri fut repris par les bouches béantes des morts.
Une douleur atroce lui vrillait le bras et, dans un recoin secret de son âme, il émit le souhait de mourir vite.
Enfin, tout fut fini.
Dans les brumes de la douleur, dans la brûlante fatigue qui s'abattit sur lui comme une chape de plomb, le guerrier eut une vision fugace de Kija, inconscient au sol, ses tatouages semblant rayonner d'une lueur dorée.
Quoi qu'avait pu contenir le 5e sceau, cela s'était emparé du jeune homme, mais son corps n'avait pas pu contrôler le gigantesque pouvoir qui avait surgit des tréfonds de l'enfer et l'enfant s'était évanouie.
Jikiri accueillit lui aussi l'inconscience comme une bénédiction sacrée et se laissa glisser dans la douceur bienfaitrice des ténèbres.
Dernière édition par Naru le Mar 5 Juin 2018 - 2:53, édité 7 fois
Naru- Admin
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Date d'inscription : 23/10/2010
Humeur : Toujours de bonne humeur !!!
Re: Concours de Texte N°62 [fin des votes le 08/07]
Et donc désolé car je n'ai pas réussi à trouver l'inspiration à temps !
Re: Concours de Texte N°62 [fin des votes le 08/07]
Vu qu'il y a moins de participants qu'avant, les concours de texte vont donc durer 2 mois !
Allez, motivez-vous les gens !^^
Je vais participer pour ce concours, je devrais pouvoir sortir quelque chose d'ici la semaine pro !^^
Naru- Admin
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Messages : 5287
Date d'inscription : 23/10/2010
Humeur : Toujours de bonne humeur !!!
Re: Concours de Texte N°62 [fin des votes le 08/07]
Re: Concours de Texte N°62 [fin des votes le 08/07]
(J'passe tellement pas souvent avec mes cours là :x)
Harfyz- Fan de manga
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Re: Concours de Texte N°62 [fin des votes le 08/07]
Je suis pas sûre d'avoir le bon nombre de lignes.. Mais c'est pas grave, au pire je serais hors concours ~
C'est les commentaires qui seront intéressants
- L'Ivresse de l'Interdit:
- J'étais un jeune renard fougueux et casse-cou.. C'est bien comme cela que me décrivait mes congénères et quelques amis. J'étais souvent imprudent, ne manquant jamais une occasion d'épater mes amis en faisant mille et une acrobaties dans les galeries de mon quartier. Peut être qu'un renard de galerie ne vous est pas familier.. Trop étrange à concevoir ? Cela voudrait dire que vous venez d'une époque révolue. Celle où mon espèce pouvait encore gambader sur la terre ferme en respirant la douceur de la brise et des fleurs. Bien loin de mon quotidien avec l'odeur terreuse des tunnels. C'est d'ailleurs ce quotidien sombre qui avait donné naissance à un rêve d'évasion.~~~On m'avait prévenu à plusieurs reprises que mon idée était folle. C'était donc en connaissance de cause que je m'étais aventuré dans l'une des galeries menant à la surface. Des étoiles pleins les yeux, je rampais vers le soleil et l'air d'au dessus. L'ivresse de l’interdit m’enivrait à chacun de mes pas.Après une longue heure, je me retrouvais à la frontière.. Cette limite imaginaire et invisible inventée par nos ancêtres pour nous empêcher de voir la lumière du jour. Hors, nous étions originaire de cet Eden interdit.. Je ne comprenais donc pas la raison de notre exil souterrain. Pourquoi nos ancêtres s'étaient retranché sous terre il y a de cela une centaine d'années ? Les quelques centenaires de mon clan parlaient avec chaleur de leurs souvenirs d'enfance.Je n'étais plus qu'à une griffe de mon objectif.. Mais voilà que des gardes frontières patrouillaient à quelques mètres de moi. Surpris, je m'empressais de me recroqueviller dans un renfoncement afin de ne pas me faire repérer. Je priais intérieurement pour que leurs truffes soient trop embrumées par l'odeur de terre et de poussières et donc qu'ils ne remarquent pas ma présence.J'étais littéralement euphorique quand les trois gardes passèrent sans s'arrêter. Je maintenais tout de même mon excitation, attendant plusieurs minutes avant de sortir de ma cachette. Je faisais courir mes griffes sur les mur de terre, sentant la douceur de l'air pur caressait mon pelage roux clair. Je prenais ensuite une profonde inspiration, laissant cet air cristallin réveillait mes poumons. Après mettre passer un coup de langue sur la truffe, je faisais les derniers mètres qui me séparait de cette idylle. Aveuglé par la lumière du jour, j'étais contraint de les rétrécir à deux fentes et même de poser mes pattes en protection.Après mettre habitué à ce nouvel environnement, je faisais quelques pas savourant chacun d'eux. Je reniflais avec joie le sol et les plantes, reconnaissant l'odeur du sable de certaines galeries. Sauf que celui ci était beaucoup plus léger et agréable autant au toucher qu'au parfum. J'attrapais ensuite quelques touffes vertes qui ressemblait à des brins d'herbes d'après la description des anciens du clan. Je tentais d'en manger quelques uns avant de les recracher. C'était loin d'être bon..Cette sortie interdite n'allait pas être gratuite.. Toute chose avait un prix et j'étais sur le point de payer le mien. Avant même de m'en rendre compte, une ombre imposante se dressait au dessus de moi. Trop joyeux pour pré sentir le danger et suivre mon instinct, je continuais à fureter un peu partout. Mais bien vite cette ombre menaçante ne se contentait pas de me faire de l'ombre.. Son souffle chaud et putride m'obligeait à redresser mon regard vers elle. Une immense bête brune avec plus de piques sur le corps et la tête que j'en avais jamais vu se dessinait sur le paysage coloré. La bête me montrait ses multiples crocs avant de se baisser pour m'achever, lisant avec joie la terreur dans mon regard. Mais avant qu'il puisse m'asséner le coup de grâce, je me retrouvais plaqué au sol. Je hurlais, en comprenant pas la situation. Je jetais un regard derrière mon épaule et y découvrait deux gardes frontières. Les deux guerriers plantèrent simultanément leurs griffes dans mon postérieur, m'obligeant à japper de douleur. Pendant que mes deux sauveurs me traînaient jusqu'à la galerie, je fixais le monstre qui avait dans notre direction. La bête brune se retrouvait piéger dans un sable mouvant, l'empêchant de progresser d'avantage. Je n'avais pas le temps de voir la suite du spectacle qu'un coup sur la tête m’assomma m'emmenant sans tarder dans le monde des rêves.~~~Je ne savais pas où j'étais mais ce qui était sûr c'est que je me retrouvais de nouveau dans les tunnels. Je soupirais longuement, m'apprêtant à m'éclipser avant qu'on me fasse payer cette infraction. Mais avant de pouvoir faire le moindre pas, je sentais une douleur dans mon postérieur ainsi qu'un cliquetis. Je tournais vivement le regard et y découvrit des chaînes attachés à chacun de mes membres entourant également mon cou et mon corps. Quant à la vive douleur, il s'agissait d'un lambeau de chair arraché. Je serrais les crocs en remarquant cette marque, qui dans mon clan, signifié la punition et l'emprisonnement.~~~Le regard vide, je regardais les silhouettes floues des renards qui s'étaient rassemblés autour du promontoire et par extension de moi. Je pouvais distinguer les quelques personnes qui m'avait dissuadé de faire mon périple. Tous regardés le gourou, digne chef de meute, perché sur le promontoire. Juché sur son rocher, il ne m'accordait qu'un bref regard avant d'annoncer la sentence dans un discours de grandeur.« Chers compatriotes, ce vaurien a enfreint l'une des lois fondamentales de notre clan. C'est pour cela qu'il sera sévèrement puni. Il rejoindra dès maintenant ses guerriers miniers destinés à mourir à la tâche ou dans un éboulement de terrain. Comme toutes les vermines de son espèce en somme. Je tiens cependant à mettre en garde tout ceux qui voudrait suivre ces pas... »Avant de pouvoir entendre la fin de ma sentence, deux gardes m'avaient sauvagement attrapé. Les chaînes qu'ils avaient en patte étaient si serrées qu'elles m'arrachaient plusieurs touffes de poil. Ils m'emmenèrent dans une galerie éloignée, sombre et lugubre. On pouvait presque sentir la mort à son entrée, comme une mise en garde de mon avenir prochain. En signe de protestation, je m'arrêtais devant l'antre de la mort. Mais peu enclin à m'épargner, l'un des gardes me poussaient sans ménagement sur le chemin. Il m'hurlait dessus plusieurs insultes sous les rires de son partenaire. Je faisais donc les derniers pas vers ma nouvelle vie, traînant ces chaînes tel le poids qu'il y avait dans mon cœur. Le son strident accompagné le cliquetis de mes entraves. Les rires glauques des gardes s'éloignant finissait de sceller mon sort. Je n'étais plus rien.. Rien qu'un prisonnier bond à mourir dans ces catacombes pour le soit disant bien de mon clan.
Harfyz- Fan de manga
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Re: Concours de Texte N°62 [fin des votes le 08/07]
Ma petite critique du coup!^^
- Spoiler:
J'ai plutôt bien aimé ton texte!^^
Il y a de la fraicheur et on sent que tu as envie de faire passer des émotions !
D'ailleurs, je trouve que c'est pas mal niveau ressenti car on prends tout de suite le partie du personnage principale.
Par contre, j'ai eu un peu de mal avec le fait que ce soit un "renard"... Comme il a plutôt des réactions humaines ça colle pas vraiment... D'autant qu'au final, ça n'apporte rien de plus à l'histoire. ça aurait été un humain, ça n'aurait rien changé.
Il y a aussi le fait que dans le texte, tu ne précise pas que c'est réellement interdit de sortir. Ce qui est dit c'est qu'on lui à dit que c'était une mauvaise idée...
Enfin, je me demande bien ce que c'est un "guerrier" minier ?? ^^'
Et le même mec dit :"comme toutes les vermines de son espèce" donc... en faite ils ne sont pas de la même espèce? ^^'
ça manque un peu de clarté sur les personnages en faite. Comment ils sont physiquement etc...
Bref, il y a quelques points qui font que le texte est un peu bancale mais au final, on ressent quand même l'envie de liberté du personnage principale, l'enjeu qu'il y a et le plaisir qu'il découvre même au prix du danger!
Et ça c'est le principale, je trouve !^^
j'ajoute ton texte !
Je vais participer aussi, juste, j'arrive pas à me poser dernièrement pour écrire! Promis, je le sortirais dans les temps!!^^
ps: Mr. John: Moi aussi ça me désole qu'il y ai moins de monde pour participer aux concours de texte! d'autant que je n'ai pas trouvé d'autre site qui proposent ce genre de petit concours chaque mois !^^
Naru- Admin
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Humeur : Toujours de bonne humeur !!!
Re: Concours de Texte N°62 [fin des votes le 08/07]
Naru- Admin
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Humeur : Toujours de bonne humeur !!!
Re: Concours de Texte N°62 [fin des votes le 08/07]
Merci beaucoup ^^
Re: Concours de Texte N°62 [fin des votes le 08/07]
Chamlok- Amoureux du manga
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Re: Concours de Texte N°62 [fin des votes le 08/07]
- De l'autre coté du couloir :
- -Je suis sérieux Rose , tu n’ouvre pas la porte en face de ta chambre, c’est interdit .
Que peut t’il se passer dans l’imagination d’une jeune fille de 4 ans , lorsqu’on lui dit ces mots ?
Elle acquiesça immédiatement bien sûr , car elle ne voulait pas se faire gronder , mais ..y’a quoi
derrière la porte? Tandis que son père se leva de son lit pour prendre la direction du couloir , en éteignant au passage la lumière , la petite fille ne lâchait plus des yeux sa veilleuse imprimées de motifs animaux , en gardant cette question en tête . Et cette question allait rythmer toute sa nuit ..
23h . Rose est censée dormir mais son imagination à trouvé au moins une centaine de choses différente derrière cette porte blanche . Et s’il y avait un trésor? Un monstre ? Un papier secret que papa doit protéger? Si ça se trouve , il y à un clone de moi! Toutes ces idées s’entrechoquaient dans son esprit enfantin , si bien que fermer les yeux était synonyme de se perdre dans une nouvelle histoire concernant ce qui il y avait dans la pièce d’en face . Cette porte qui était là bas, derrière celle de sa chambre entrebaillée , imposante, distante . Je pourrais aller voir ...non . Papa à dit que c’était interdit .
00h. Oh lala il faut que je fasse dodo sinon demain je serais fatiguée! Puis elle jeta un coup d’oeil en direction de la maîtresse de ses malheurs , qui semblait la narguer . La jeune fille commençait à paniquer, et si cette porte lui voulait du mal ? Elle arrêtait pas de bouger dans son lit , ses parents appelait ça «être énervée» . Mais si son père ne lui avait pas parlé de cette porte ,elle dormirait déjà.
Et si elle l’appelait pour lui en parler , elle se ferait gronder . Cette situation inextricable était ponctuée du cliquetis du réveil . Elle était au comble du stress .
1h. Elle arrivait toujours pas à dormir , la porte éclairée faiblement par la veilleuse et les lampadaires de la rue dont quelques raies de lumières filtrait à travers les rideaux électriques l’obsédait . Rose essayait encore et toujours de sombrer dans les bras de Morphée . Elle n’y arrivait pas , elle fondit en larme de panique . J’arrive pas à dormir……. Il n’y avait plus aucun espoir ..enfin si ..mais fallait faire quelques chose d’interdit . Elle pouvait aller voir ce qu’il y avait derrière ...Elle avait oublié toutes les idées quelles avaient retournées dans sa tête pendant des heures , des minutes ..des secondes .
Elle avait déjà posé ses pieds nus à terre sur la moquette . Il fallait absolument qu’elle ne se fasse pas repérer . Elle avançait à pas de loups vers l’huis de la porte . En dehors du lit il faisait froid . La jeune fille blonde grelottait . Il ne restait plus qu’à passer ce couloir , infernal , tel un Styx constitué de parquet . De l’autre coté du couloir se dressait la porte blanche tel un étendard effrayant et solennel . Elle passa le premier pied sur le parquet en esquissant une grimace de peur de faire du bruit mais...Rose ne pesait qu’à peine 25 kilos . Sa main minuscule s’approchait de cette poignée en ferraille terrible . Je l’a tiens! Elle commença à la descendre..puis arrêta son entreprise . Le boucan que ça va faire ! Pensa l’enfant . Puis , tournant la tête vers sa chambre elle se rappela ce qu’elle avait vécu ces dernières heures et pris son courage à deux mains . Elle reprit son geste puis descendit le serrement jusqu’au bout et poussa . La jeune fille repensa au monstre, au clone , au trésor , au secret ...et vit le bureau de son papa ,il ne voulait pas qu'elle fouille dans ses papiers.
Re: Concours de Texte N°62 [fin des votes le 08/07]
Ca fait depuis un petit moment que je ne suis pas venu sur le forum mais pour fêter mon retour je vais essayer de participer au concours. (Je viens de voir que les votes n'étaient pas encore lancer alors j'en profite...)
- Le coeur a ses raisons que la Raison ignore :
- « Le cœur a ses raisons que la Raison ignore. »
J’ignorais jusque-là ce que signifiait cette phrase. Je la voyais souvent dans des films ou dans mes romans d’amour sans en comprendre la réelle signification, mais maintenant je sais.
Je sais, je l’ai compris.
Je suis tombée amoureuse de lui sans m’en rendre vraiment compte, tout est allé très vite. Notre rencontre, notre premier baisé, notre première fois. Tout était parfait.
Ou plutôt tout aurait été parfait si…
Si nous n’avions pas à nous cacher
Si nous pouvions nous montrer au grand jour, montrer notre Amour. Un vrai Amour, le passionnel, celui qui fait souffrir quant on le ressent, celui qui nous fait trembler, vibrer, exploser de l’intérieur.
Si seulement il n’y avait pas toutes ses lois, toutes ses conventions sociales et tabous.
Cet Amour est interdit, c’est ce qui le rend si irrésistible, si fort, si puissant.
Je sais que je suis mineure, que j’ai toute la vie devant moi. Je tracerai mon avenir, mon destin. J’accomplirai des choses et je rendrai fiers mes parents.
Mais pour l’instant je ne veux qu’une chose :Aimer cet homme
Alors pourquoi ?
Pourquoi je le vois se faire emmener devant moi par des policiers ?
Pourquoi mes parents me regardent avec ce mélange de pitié et de haine ?
Je ne comprends pas tout ce qui se passe autour de moi. Tant d’agitation, tant de bruit, de murmure. Je ne distingue que des brides de conversations.
« …pauvre fille. »
« Elle s’est fait avoir…. »
« C’était un pédophile…. »
Pédophile ? Pourquoi dire une telle chose ? Je suis certes mineure mais je ne suis pas une enfant non plus. Je sais qu’une grande différence d’âge est mal vu et c’est pour ça qu’on s’est caché.
«…plusieurs victimes… »
Ce n’est pas vrai ! Il m’a dit que j’étais la seule qu’il aimait. Il ne m’aurait pas menti. Pas lui, pas à moi.
Lors de son arrestation, à aucun moment il ne m’a regardé, son visage était fermé et ses yeux fixaient un point à l’horizon.
Maintenant, je regarde la voiture partir loin de moi, mon regard ne peut se décrocher du véhicule.
Je sens mes larmes monter.
Ai-je vraiment commis une faute ? Ai-je vraiment bravé un interdit en sortant avec cet homme ?
Je ne sais pas, je ne sais plus
J’espère que j'ai pas fait de hors sujet...
Si c'est le cas je prendrai pas mal qu'on je ne fasse pas partie des concurrents ^^
Fran- Fan de manga
-
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Humeur : Comme un petit chou à la crème
Re: Concours de Texte N°62 [fin des votes le 08/07]
Re bienvenue !^^
En parlant de re bienvenue, c'est quand tu veux Chamlok!^^ C'est toujours un plaisir de te lire!
Texte ajouté aussi, Mr. John!
Je poste donc mon texte également!
(j'avoue j'avais oublié de lancer les votes ce matin et je m'en suis rappelé que ce soir avant d'aller me coucher! XD)
j'espère que mon texte vous plaira, je le trouve un peu baclé mais bon... Je le reprendrais un jour pour mieux le formuler!^^
- Spoiler:
Les flammes ravageaient la vieille bâtisse, le bois craquait et cédait parfois par pan entier.
Le Temple succombait dans le feu et le sang.
Les soldats Teranien semaient la désolation, arrachant des vies dans une brutalité sans commune mesure. Le sol sacré était souillé du sang noir d'un ventre étripé, rouge écarlate d'une gorge tranchée, tandis que les cris d'agonies et de terreur résonnaient dans le fracas des armes.
Comment avaient-ils pu savoir que le 5e sceau était caché dans ce petit Temple de province ?!
Jikiri tenta une seconde fois de dégager sa jambe des décombres qui lui étaient tombés dessus. Le jeune homme devait faire vite. Passé Maitre dans les Arts de la Guerre, il n'en était pas à son premier combat et le nombre de cadavres qu'il avait laissé derrière lui attestait s'il le fallait de sa force et de son agilité.
De rage, Jikiri frappa l'amas de bois avec son autre jambe pour essayer de se dégager.
Il entendit un grognement et ses yeux se braquèrent vers une silhouette un peu plus loin devant lui qui se relevait lentement, entourée des corps de nombreux jeunes apprentis.
Kija peinait à se relever, le sang d'une entaille sur son front et la sourde douleur qui rendait le monde autour de lui flou et changeant, menaçait de l'emporter à tout moment. Âgé d'à peine 14 ans, le jeune garçon portait les mêmes habits que ses camarades mutilés à ses côtés.
Comme la plupart des apprentis du Temple, Kija avait été confié très jeune à la charge des moines lorsque ses parents n'avaient pu continuer à assurer sa survie. Contre quelques pièces, des enfants de tout âge venaient agrandir l'Ordre Sacré. Le Temple se chargeait de l'éducation, des repas et de toutes les nécessité d'un enfant en contre partie d'un abandon complet des droits des parents sur leurs progénitures.
Avec la famine et la guerre aux portes du pays, qui n'aurait confié son enfant à une institution qui lui assurait sa survie ?
Kija avait appris à lire, écrire et conter. Il avait appris à manier le bâton malgré les blues, tout comme il avait appris à assurer ses corvées sans broncher. Il avait appris l'amitié au sein d'un dortoir, la camaraderie dans les entraînements imposés chaque matin par les moines, le respect qu'il devait à ses ainés. Il avait aiguisé sa réflexion au près des précepteurs du Temple, encourue les foudres du cuisinier lorsqu'il l'avait surpris dans le garde-manger, le plaisir d'un baiser volée à une camarade derrière un bosquet d'aubépine.
Jikiri pouvait sans peine se remémorer le sourire malicieux sur le visage à la peau bronzé du jeune garçon. Mais l'horreur qui se peignait à cet instant dans les yeux bridés de Kija qui réalisait ce qui se trouvait tout autour de lui, s'encra de façon irrémédiable dans la mémoire du combattant.
Il n'avait pas encore pu donner le moindre cours au garçon, car il était encore trop jeune pour s'exercer avec les Apprentis de Second Teht, mais il savait qui il était.
Il savait ce que Kija avait fait, un an auparavant.
Le jeune homme avait commis l'irréparable, transgressé un interdit bien trop dangereux pour ses jeunes épaules. Jiriki avait réussi à maîtrisé l'incident avec une relative efficacité, mais tout pouvait encore basculer.
Kija s'était introduit une nuit dans la partie du Temple la mieux gardée, la plus secrète. Avait-il reçu une quelconque aide, quelqu'un lui avait-il soufflé l'idée, personne ne l'avait jamais su. Pourtant, le jeune garçon s'était glissé dans les ombres et avait trompé la vigilance de ses Maîtres. Peut-être y avait-il la main du Destin cette nuit-là.
Peut-être celle d'une tierce personne aux obscurs desseins.
À cette question, aucune réponse n'avait pu être apportée et les Quatre grands Maîtres du Temple n'avaient eu de cesse de se maudire pour avoir laissé le pire se produire.
Kija avait ouvert le 5e sceau.
Le parchemin avait pourtant été caché avec soin, mais ses mains étaient presque miraculeusement tombées dessus. La curiosité avait surmonté la peur d'être pris sur le fait et Kija avait déroulé le rouleau.
Les gardes avaient immédiatement ressenti la menace et s'étaient précipités dans la salle de prière où était caché le parchemin.
Bien trop tard.
Prisonnier de son contenue, Kija absorbait déjà le pouvoir du 5e sceau.
Jikiri avait réagi d'instinct. Il avait concentré son énergie dans un sort de scellement et au moment même où les mains du jeune garçon lâchaient le parchemin, maintenant vide de toute écriture, il avait plaqué la sienne sur ses yeux, renversant Kija en arrière de tout son poids.
Une brûlure intense lui avait arraché un cri de douleur, mais Jikiri n'avait pas retiré sa main. Cela lui avait pris toute la nuit, aidé des Quatre Maîtres, pour sceller la mémoire du jeune garçon.
S'ils ne pouvaient défaire ce qui avait été fait, ils pouvaient dévier le danger.
Au moins pour quelque temps.
Kija avait dormi 3 jours, sous une surveillance de tous les instants, divers sorts de protection avaient été pratiqué autour de lui.
Ce fut le regard surpris et quelque peu perdu du jeune garçon lorsqu'il s'éveilla qui confirma à Jikiri la réussite de sa manœuvre. L'incident avait été couvert et les tenants et aboutissants n'avaient pas été divulgué en dehors du cercle restreint des plus haut gradés du Temple. Le 5e sceau était toujours en sécurité, bien que différemment. Aussi, personne ne crut bon de parler de cet Apprentis de Premier Teht, même pas en âge de maîtriser les Arts, mais qui avaient mystérieusement trompé la vigilance de ses ainés. On prétendit que Kija était tombé malade et que la fièvre avait emportée ses souvenirs des précédent jours.
D'un mouvement plus déterminé que jamais, Jikiri se dégagea des gravats.
À quelques mètres de lui, Kija restait prostré au sol, incapable de contrôler la terreur qui s'était emparée de lui, incapable de comprendre pourquoi ses larmes ruisselaient sur son visage, pourquoi sa camarade Maériel le regardait les yeux vitreux, la bouche ouverte, ni comment, sur sa gauche, cette main tenait fermement un bâton poisseux sans aucun bras auquel elle aurait dû se trouver rattachée.
Dans les flammes qui détruisaient tout, trois silhouettes en armure se découpèrent derrière le jeune garçon.
_Je crois bien qu'on en a oublié un! Lança avec mépris l'un des soldats en pointant son sabre recourbé vers Kija.
Jikiri s'élança, mais il était trop tard.
Dans le chaos, le sang, l'horreur et la désolation, les mots avaient résonné bien trop clairement. Il vit le vert des yeux de Kija se tourner vers lui, il aurait pu retranscrire chaque rouage prenant place dans la compréhension qui se formait dans l'esprit du jeune garçon. Chaque détail qui n'avait jusqu'alors qu'effleurer sa conscience, cette impression de quelque chose de différent lorsque les Quatre Maîtres le regardaient, les quelques regards surpris par les gardes du Temples lorsqu'il passait devant eux.
En cet instant, Jikiri vit les sceaux se briser, les sorts de protections voler en éclats tout autour de Kija dans une soudaine étincelle bleue.
Les trois soldats s'étaient arrêté, surpris.
Le Pouvoir se libéra et le jeune homme fut tout à coup recouverts de tatouages d'un Noir absolu, courant sur ses bras, ses jambes, son torse et son visage, se logeant dans les moindres recoins de son corps et sous son cuir chevelu.
Ses yeux avaient laissé place à deux trous noir abyssale, son corps tout entier s'était soudainement détendue et sa bouche formait des mots sans que le moindre son n'en sorte.
Un silence surnaturel s'abattit soudain sur le Temple et une tension palpable se leva.
Tous les instincts de Jikiri s'affolèrent, une peur qu'il n'avait jamais connue jusque-là le glaça jusqu'aux os, et au-delà. Ce qui prenait possession de Kija n'avait rien d'humain.
La sensation d'un danger si intense le cloua sur place, tout comme les trois soldats et tous ceux qui étaient encore en vie dans le Temple à ce moment.
La survie de Jikiri ne tint qu'à son talent naturel.
Maitre des Arts de Guerre a à peine 16 ans, 7e Teht à 19 ans puis sacré Veilleurs de l'Ordre Sacré à 26 ans. Son talent n'avait d'égale que son génie et Jikiri avait été mis dans le secret des 5 sceaux, chargé de les protéger au péril de sa vie.
Une seule seconde lui suffit pour former la plus puissante barrière de protection dont il était capable autour de lui. La bulle de protection craqua, se fissura et trembla, mais ne se brisa pas.
Kija, ou ce qui avait pris possession de son corps, se leva, mais ce fut comme s'il avait toujours été debout. L'air sembla crépiter et le temps d'un battement de cœur, d'étranges piques noires jaillirent du sol, embrochant les trois soldats, tuant sans retenue tout les êtres vivants sur dix kilomètres à la ronde, sans distinction aucune. Le sol sacré du Temple se fissura en longues lignes sinueuse depuis les pieds du jeune garçon tandis que l'herbe roussissait et mourrait.
Un craquement de millier d'os fit grincer des dents de Jikiri, incapable de faire autre chose que de maintenir sa frêle protection, et son teint vira au vert.
Les bouches des cadavres tout autour de lui s'étaient ouvertes simultanément. Une fumée noire s'échappa des gorges de certains défunts et s'infiltra dans les fissures du sol qui se mit à trembler. D'autres corps se convulsaient avec frénésie, leurs yeux morts roulant dans leurs orbites, leurs membres aussi désarticulés que ceux d'un pantin. Ils semblaient ramper vers Kija dans une danse absurde et grotesque.
Jikiri tomba à genoux, les mains écartées et étendues devant lui pour maintenir son cercle de protection qui diminuait d'intensité de seconde en seconde. Il aurait voulu fermer les yeux, mais il ne pouvait détacher son regard des deux abîmes sans fond qui lui faisaient face.
Kija hurla soudain. Un son inhumain d'une ampleur incroyable qui fit saigner les oreilles du guerrier et battre son sang derrière ses tempes avec une force démesurée. Tous les muscles de son corps se contractèrent douloureusement tandis que sa main droite, celles aux doigts brûlés, sembla de nouveau plongée dans un charbon ardent.
Ses doigts se plièrent vers l'arrière avec un horrible craquement, déchirant la chaire de ses phalanges pour découvrir les os d'un blanc éclatant, s'enroulant sur son avant-bras avant que son poignet ne se brise. Jikiri ne réalisa même pas que sa gorge le brûlait à cause des hurlements qu'il poussait. Le sang lui avait giclé au visage et dans la bouche.
Autour de lui, la terre ondula férocement comme une mer agitée d'orages et l'horrible cri fut repris par les bouches béantes des morts.
Une douleur atroce lui vrillait le bras et, dans un recoin secret de son âme, il émit le souhait de mourir vite.
Enfin, tout fut fini.
Dans les brumes de la douleur, dans la brûlante fatigue qui s'abattit sur lui comme une chape de plomb, le guerrier eut une vision fugace de Kija, inconscient au sol, ses tatouages semblant rayonner d'une lueur dorée.
Quoi qu'avait pu contenir le 5e sceau, cela s'était emparé du jeune homme, mais son corps n'avait pas pu contrôler le gigantesque pouvoir qui avait surgit des tréfonds de l'enfer et l'enfant s'était évanouie.
Jikiri accueillit lui aussi l'inconscience comme une bénédiction sacrée et se laissa glisser dans la douceur bienfaitrice des ténèbres.
Naru- Admin
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Humeur : Toujours de bonne humeur !!!
Re: Concours de Texte N°62 [fin des votes le 08/07]
Je suis désolée d'avoir déserté, mais je suis en pleine période d'exams et j'ai vraiment pas trouvé le temps de chercher l'inspiration ^^'
J'ai quand même lancé le prochain concours, en espérant vous y retrouver =)
https://hinata-online-forum.forumactif.com/t11318-concours-de-texte-n63-debut-des-votes-le-1-07#773570
Sagiga- Modératrice
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Re: Concours de Texte N°62 [fin des votes le 08/07]
De base, je pensais faire un humain en faite mais vu que j'avais un peu dévier en parlant de griffe et crocs, j'ai du faire un paragraphe avant.
Et pour la phrase du dialogue "vermines de votre espèce" c'est un peu pour dire que les traîtres sont plus vraiment de leur espèce en faite, mais t'as raison c'était pas clair ^^
Petits commentaires sur mon ressenti sur vos textes ~
- Mr. John:
- Même si j'ai un peu de mal à m'identifier à un enfant, pour le coup, j'ai réussi sans problème. Le texte est court mais j'ai été facilement emporté dedans ~ Dommage qu'on s'est pas si son père l'a attrapé.
- Fran:
- Au début j'étais un peu perdu mais j'ai compris à la fin. Après je sais pas si c'est vraiment un interdit 'fin si vu que c'est un pédophile.. Mais je sais pas, je lui accorde le bénéfice du doute on va dire x)
- Naru:
- J'ai bien aimé ton texte même si tu m'as perdu plusieurs fois. Quand tu passe sur l'explication sur le 5è seau, quand Kija la détruit/lu. J'ai pas bien compris quand tu es repassé au personnage principal.
Harfyz- Fan de manga
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Re: Concours de Texte N°62 [fin des votes le 08/07]
- Harfyz:
- J'ai beaucoup aimé ton texte, l'animalisation est originale , puis j'ai vraiment ressenti l'injustice et la solitude du personnage à la fin du récit , c'était une fin poignante ^^
- Fran:
- Sujet très controversé, un peu court mais efficace, même si je trouve que tu aurai pu dévelloper peut être un dialogue avec les parents, un membre des autorités, introduire la loi d'atouchements sexuels sur mineure..ect^^
- Naru:
- Très bon texte, cela m'a fait penser à Farlander de Col Buchanan, même si ce n'est pas pour la fin mais pour le coté monastère , d'ailleurs ce livre fut une des expérience les plus marquantes, au ,niveau littéraire ^^
Re: Concours de Texte N°62 [fin des votes le 08/07]
C'était assez difficile de jongler entre le jeune garçon et le jeune homme sans se perdre! XD Il y a clairement des passages à retravailler quand je relis mon texte!^^'
Mais je suis contente que ça vous ai plus quand même!^^
J'en profite pour mes petites critiques que je n'avais pas encore fait!^^
- Mr. John:
J'ai trouvé le build up vraiment bien construit!^^
Tu fais monter doucement la tension pour tout jouer sur les dernières lignes ! Bravo !^^
Il y a un petit décalage entre l'age de l'enfant et sa manière de penser. C'est assez ténu car tu as eu la bonne idée de parler à la troisième personne ce qui allège le côté étrange de tels mots dans la lecture quand on sait l'age de l'enfant.
Bref, j'ai trouvé ton texte intéressant dans sa construction et la manière dont tu l'as pensé. Tu aurais même pu prendre encore plus ton temps pour faire monter la tension!^^
Surtout, je trouve que tu as bien retranscrit cette "obsession" que devient l'interdit dans l'esprit de la petite fille !
bref, sans difficulté, c'est ton texte qui aura mon vote ^^
- Fran:
Je trouve que tu as pris un sujet délicat et que tu l'as bien traité!
J'aime surtout que dans ton texte, la victime ne se sent pas victime. ^^
Parce que c'est délicat psychologiquement parlant.
Peut-être aurait-il fallut introduire au moins l'age de la jeune fille, histoire de pouvoir se positionner sur ce qu'elle ressent.
Au delà de 15 ans, la loi considère que les adolescents ne sont plus forcément "contraint" à un acte sexuel et qu'il y a possibilité de consentement.
Du coup, savoir son age aurait pu nous donner une vision plus clair de son amour pour cet homme.
Mais bon, laisser dans le flou est aussi un choix intéressant!^^
Je suis d'accord avec Mr John sur la longueur du texte. C'est dommage que tu n'aille pas plus loin car tu as de quoi et tu en es capable sans rendre ça mièvre ou larmoyant !
Bref, j'ai bien aimé ton texte et surtout, je ne peux que saluer le fait de prendre un sujet aussi délicat! C'est toujours très intéressant!^^
N'hésitez pas non plus, Sagiga et Chamlok, à poster vos critiques même si vous n'avez pas participé!^^
Naru- Admin
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Date d'inscription : 23/10/2010
Humeur : Toujours de bonne humeur !!!
» Concours de texte N°56 [fin des votes le 01/10]
» Concours de Texte N°66 [fin des votes le 30/12]
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